La souffrance psychique prend de nombreux aspects différents, selon l'âge, l'origine, le contexte et de nombreux paramètres encore mal connus.
Vous trouverez ici des textes qui illustrent les psychopathologies telles que les névroses, les psychoses et les états limites.
Dans la rubrique psychomotricité, dans l'onglet troubles psychomoteurs, vous trouverez des textes sur de nombreux troubles psychomoteurs qui sont souvent associés à ces psychopathologies ou à des troubles ou retards du développement de l'enfant.
Rappelons, selon Jean Bergeret, qu’il existe deux structures fondamentales stables, névrotique et psychotique. En marge, se trouve une organisation instable qui peut évoluer vers l’une des deux structures et se stabiliser : il s’agit de l’organisation limite, ou encore appelée état limite ou border-line. Au cours de l’adolescence, l’orientation que prendra le psychisme vers l'une ou l'autre de ces structures sera remobilisée.
Les angoisses qui dominent ces structures sont les angoisses de morcellement, de dépersonnalisation pour la psychose, de castration pour la névrose et de perte d’objet d’amour, d'abandon pour les états limites. Toutes ces angoisses coexistent de façon minorée à côté de l’angoisse spécifique de la structure de l’individu.
Tout sujet bien portant développe des défenses correspondant à sa structure, depuis sa toute petite enfance : celles-ci s’expriment de façon visible à travers le caractère.
C'est quand "l'orage survient dans un ciel serein" comme dit Bergeret, c'est à dire quand le sujet bien portant "décompense" qu'il entre dans la maladie psychique qui correspond à sa structure (accomplie chez l'adulte, ou en devenir chez l'enfant).
La psychose se construit donc très précocément (1er semestre) et correspond à un rapport au corps archaique et un contact déformé avec la réalité.
La névrose se structure plutôt autour de l'âge oedipien entre 4 et 6 ans.
Ces notions sont développées dans les polycopiés de psychologie.